Le groupe DIS a été créé en 2001, il y a bientôt 18 ans. Implanté sur 3 départements, il compte aujourd’hui 6 sites de production : deux en Mayenne, un en Vendée et les trois autres en Maine et Loire.

Son principal métier est le co-développement de produits industriels auprès de starts up ou de grands groupes internationaux. Sa vocation : créer des conditions de réalisations pérennes, avec des coûts maîtrisés.

Une démarche écologique forte

L’entreprise développe également la gestion des opérations de fin de vie des produits qu’elle a fabriqués (désinstallation, reconditionnement pour une utilisation ailleurs, rénovation, recyclage de matériaux). Le groupe a créé une démarche permettant d’identifier d’autres gisements sur des activités industrielles de notre territoire, afin de réaliser des économies et des réductions d’impacts écologiques. “Notre but, aider les industriels à créer des filières de déchets et à les structurer. Pour cela, nous avons mis en place un système de catalogues de déchets qui répondent à 3 critères : ils sont proches d’un usage, sont récurrents et sont calibrés.” nous indique Patrick Bouchard.

Un pas d’avance

Le groupe DIS se positionne aussi sur le marché de la mobilité active et notamment sur le stationnement sécurisé des vélos. Il est partenaire d’une société qui a développé l’interface d’usage, côté utilisateur et côté administrateur, d’un système de stationnement sécurisé (avec identification digitale, etc.).

“ Nous avons développé des gammes de consignes qui vont du simple arceau, dans des milieux peu anxiogènes, jusqu’à des consignes globales pour des marchés privés (GMS, habitats sociaux). Nous avons par exemple un produit éco-conçu, réalisé avec 62% des matières premières issues de recyclage ou de réemploi.”

L’ activité majeure du site de Château-Gontier est l’intégration d’équipements intérieurs de voiture de transport ferroviaire de voyageurs, répartie en 3 segmentations :

  • Accès voyageur (porte d’accès dans les TGV);
  • Métro (parmi les 2 seuls fabricants nationaux d’équipements intérieurs de plafond et voussoirs lumineux (écrans d’informations);
  • Tramway : activité plus récente, depuis 1 an et demi, voussoirs et plafonds aussi, actuellement travail sur le tramway de Nantes. 

L’humain est la plus grande des richesses

Les valeurs de DIS

L’innovation, pas uniquement dans le produit mais aussi dans le process, les moyens humains et non humains pour atteindre un résultat meilleur.

L’excellence : c’est vraiment une volonté du groupe, de se projeter sur des marchés où il manque d’expérience. Grâce à cette volonté et cette recherche d’expérience, le groupe DIS a souvent pu dépasser les leaders et devenir leader sur le marché.

L’humain : Il ne se passe rien sans les hommes et les femmes qui structurent l’entreprise. 

“ C’est une certitude que l’humain est la plus grande richesse de notre entreprise, bien plus que ces clients. On ne peut rien construire sans la richesse humaine. On y apporte beaucoup de soin, beaucoup d’importance. C’est certainement perfectible et on continue à s’inscrire dans des démarches comme l’attractivité, on soigne notre marque employeur, on fait parler de nous sur les territoires, sur les écosystèmes, on travaille beaucoup hors sphère de travail, avec des séminaires, et on a plein d’idée dans le futur pour innover sur ce sujet ! “ s’enthousiasme Patrick Bouchard.

Un territoire dynamique et d’échange

Le territoire est aussi chanceux d’avoir des entreprises comme le groupe DIS que ces dernières sont chanceuses d’être sur ce territoire très dynamique de l’emploi. C’est le plein-emploi qui rend d’ailleurs difficile le recrutement mais les entreprises le subissent moins que dans d’autres endroits. 

Le groupe DIS est très préventif sur ses démarches de formation professionnelle. ll y a 250 collaborateurs dans le groupe et près de 30 apprentis de tous niveaux entre le CAP jusqu’au niveau ingénieur. La direction apporte une grande importance et beaucoup d’énergie à la formation interne. C’est un gisement pour le territoire, pour d’autres entreprises, ce qui crée un écosystème plutôt vertueux concernant la formation professionnelle.

La richesse se situe au-delà du Pays de Château-Gontier. Les Pays de la Loire sont très dynamiques en termes de compétences. Le port d’affrètement de Saint-Nazaire, par exemple, nous ouvre tous les champs des possibles. La culture de réseau dans le Sud-Mayenne est également un élément de réussite. On est immédiatement embarqué avec les gens, il y a toujours un collègue pour nous aider, le but étant de créer un contexte donnant-donnant. 

La politique RSE du groupe DIS

Tout d’abord, le fait de produire de bons produits qui contentent l’œil permet aux salariés d’être fiers de leur travail. Cela crée un contexte favorable à tout le reste et dégage de la valeur ajoutée. 

Ensuite, l’entreprise porte attention à ce que les locaux sociaux soient attractifs, avec des temps de pause à l’abri même dehors, par exemple.

Enfin, le management du groupe DIS permet de rester dans une dimension à taille humaine. Les couches de management intermédiaires fonctionnels permettent d’être à l’écoute de chacun, d’avoir des échanges réguliers et à tous les niveaux. 

La direction pratique le management participatif, la valorisation du talent des équipes. Elle les sollicite sur des appels d’offres dans lesquels les monteurs donnent leur avis, au même titre que le chef d’équipe ou le chef d’atelier. Le but étant de renforcer la reconnaissance de compétence et le sentiment d’appartenance.

La Marque employeur

“ Avant de la rendre visible à l’extérieur, nous commençons déjà à la développer en interne, ce qui n’est pas simple pour un site comme le nôtre, composé de 6 sites de production et de 4 sociétés filiales dont 2 ont fait l’objet d’une croissance externe. Cela implique qu’elles ont eu une autre vie avant le groupe DIS, une vie indépendante dans laquelle elles se sont approprié des territoires, des philosophies de management, des marchés et qui se retrouvent assez brutalement intégrées dans un groupe. ” nous indique Patrick Bouchard.

Tout l’enjeu est d’arriver à insuffler l’idée de la co-activité. 20 à 25% de chacun des sites oeuvre pour le groupe. Pour remédier à cette segmentation, le groupe DIS organise régulièrement des séminaires inter-entreprises, des évènements sportifs et des rencontres inter-entreprises. 

“ J’ai la chance d’être excité de ce qui va se passer dans les événements planifiés de la journée mais aussi dans la certitude de ce que je vais vivre au cours de la journée qui n’est pas planifié. Ce côté aventure, inconnu. Parce que l’inconnu nécessite autre chose que d’aller transposer une bonne idée ou une bonne méthode ou une expérience qu’on a déjà vécu en résolution. 

Ce qui me fascine c’est le fait d’entendre des idées ou des challenges dans lesquels, a priori, moi même je n’ai pas de solution évidente; ce qui veut dire qu’on va être innovant, on va vite se mettre à plusieurs pour créer de l’intelligence collective pour trouver des solutions de manière structurée. 

La dynamique d’innovation oblige à faire évoluer les individus, moi y compris. Nous sommes dans la volonté d’être meilleurs, à chaque fois demain, et pas que par la capitalisation mais aussi par la création de valeurs nouvelles, c’est une grande satisfaction dans mon métier de voir que je suis contributeur à l’évolution personnelle et professionnelle de beaucoup d’individus. ”

Patrick Bouchard connaît peu la Jeune Chambre Économique, mais il reconnaît son utilité et est en contact avec la JCE depuis presque 10 ans.

Selon lui, la Jeune Chambre impacte positivement par son ancrage territorial fort, complémentaire des autres JCE de la Mayenne. La connaissance du territoire est l’un de ses atouts majeurs.

Patrick Bouchard apprécie son coté pluriel des genres, des provenances, des sujets, sa vocation plurielle de tenter d’apporter un regard sur des problématiques sociétales qui sont émergentes et pas encore considérées, ou pas encore émergentes mais pas suffisamment problématiques pour qu’elles soient abordées par une institution ou un domaine privé. 

“ Ce no man’s land entre les deux, est perçu et monitoré par des jeunes acteurs de la société. La JCE va être le trait d’union entre des acteurs du territoire, pour tenter de faire bouger les lignes et d’apporter une solution durable. 

Ce mouvement traverse les crises, il y a un rôle à jouer sur ces possibles thématiques, qui ne sont pas encore avérées mais qui sont des grains de sable. ” ajoute Patrick Bouchard.

En savoir plus sur l’entreprise : dis-groupe.fr